Le risque routier en moto
Les motocyclistes représentent moins de 2 % du trafic mais près de 20% des tués.
Ils sont impliqués dans près d’un accident corporel sur quatre.
Cela représente pour la seule année 2015 (*) :
qu’un automobiliste.
Ils sont impliqués dans près d’un accident corporel sur quatre.
Cela représente pour la seule année 2015 (*) :
- 5 514 blessés hospitalisés
- 614 décès
qu’un automobiliste.
Les motocyclistes morts sur la route (*) :
- un tiers meurt dans des accidents sans autre usager impliqué
- 3 décès sur 5 ont lieu en rase campagne
- dans 9 cas sur 10 sur route sèche
- 93 % des tués sont des hommes
- 1 motocycliste tué sur 2 a entre 18 et 34 ans
mois de reprise de la moto après une longue interruption de pratique que le risque
d’accident mortel à moto est le plus élevé. (15 % des conducteurs de motos décédes en 2015 possèdaient un permis probatoire)
Gravité
Du fait de l'absence d'une carrosserie, le motocycliste ne bénéficie d’aucune
protection. En conséquence, il existe un risque corporel à chaque accident, à chaque
accrochage. De plus, la gravité de l'accident est fonction de la vitesse or les vitesses
pratiquées par les motocyclistes sont nettement supérieures à celles pratiquées par
les automobilistes.
Ainsi, de nombreux blessés sont susceptibles de garder des séquelles invalidantes.
Parmi les lésions les plus graves on trouve :
protection. En conséquence, il existe un risque corporel à chaque accident, à chaque
accrochage. De plus, la gravité de l'accident est fonction de la vitesse or les vitesses
pratiquées par les motocyclistes sont nettement supérieures à celles pratiquées par
les automobilistes.
Ainsi, de nombreux blessés sont susceptibles de garder des séquelles invalidantes.
Parmi les lésions les plus graves on trouve :
- la tête (lésions cérébrales, traumatisme crânien)
- les membres inférieurs (lésions orthopédiques avec amputation d’un
- membre parfois)
- la colonne vertébrale (les lésions de la moelle épinière : paraplégie ou
- tétraplégie)
Comportement en présence d’un accident
Les gestes d'urgence :
Protéger : Signaler l'accident aux autres usagers pour éviter un sur-accident. De nuit essayer d'éclairer l'accident.
Alerter : Police ou Gendarmerie (numéro d'urgence européen : 112), lorsqu'on arrive le premier le plus rapidement. Sinon passer avec prudence pour ne pas encombrer inutilement les lieux.
Secourir : Couvrir les blessés, leur parler mais ne pas intervenir sans compétences spécialisées.
Les gestes dangereux :
(*) source ONISR (Observatoire National interministériel de la Sécurité Routière)
- PROTEGER
- ALERTER
- SECOURIR
Alerter : Police ou Gendarmerie (numéro d'urgence européen : 112), lorsqu'on arrive le premier le plus rapidement. Sinon passer avec prudence pour ne pas encombrer inutilement les lieux.
Secourir : Couvrir les blessés, leur parler mais ne pas intervenir sans compétences spécialisées.
Les gestes dangereux :
- Donner à boire à un blessé.
- Déplacer un blessé, (sauf nécessité immédiate : incendie,...)
- Enlever son casque à un motocycliste
(*) source ONISR (Observatoire National interministériel de la Sécurité Routière)
L'ESSENTIEL PAR NOTRE EXPERT MOTO
Avec cette fiche, le décor est planté dans la douleur avec ses risques, ses conséquences, c'est un état des lieux de la pratique. Le pilotage d'une moto est génial, pour qu'il le reste, il faut en connaître ses limites, c'est le début de l'expérience.
En présence d'un accident, je vous donne une petite astuce : il faut faire un P.A.S. : Protéger, Alerter, Secourir.
En présence d'un accident, je vous donne une petite astuce : il faut faire un P.A.S. : Protéger, Alerter, Secourir.