Le custom A2 ultra accessible, facile mais performant

La prise en main est immédiate grâce à sa hauteur de selle basse réduite de 705 mm, l’une des plus basses du marché A2. Les petits gabarits et même les « petites crevettes » sont à la fête, tout le monde pose bien les deux pieds au sol et efface carrément le poids de 229 kg de la machine qui peut impressionner seulement sur le papier. La position de conduite « Ergo-Fit » chère à la marque, procure une excellente position bien droite pour le dos et finalement assez confortable. Si la Vulcan possède un look carrément rétro, elle n’en est pas moins ultra moderne avec des commandes ultras douces et précises qui rassurent les débutants, à l’image de l’embrayage A&S (Assist and Slipper) qui permet d’assister légèrement le levier d’embrayage. Le système de freinage est tout aussi facile à prendre en main, mais il est aussi très performant avec un disque de 300 mm à l’avant et de 250 mm à l’arrière, digne d’une sportive, et puis l’ABS veille aussi en toute discrétion.

Un custom, mais performant comme une Kawa

Dès les premiers tours de roue, la Vulcan est évidente, rassurante ultra facile. Du coup sans jamais apparaître fatigante, elle virevolte en ville et se fait toujours rassurante sur la route. Les trajectoires sont précises, la Vulcan est efficace sur les changements d’angles et sécurisante en courbe, la limite de la garde sol se trouve néanmoins facilement en forçant le rythme. Mais sa carte maîtresse reste son moteur. Le bicylindre Kawasaki à refroidissement liquide de 650 cc avec son bridage à 47 ch (35 kW) pour l’A2 est celui de la Z650, mais adapté à la philosophie plus calme des customs. En action il se fait donc surtout coupleux à bas régime avec de belles reprises dès 3 500 tr/min, il offre une large plage d’utilisation et une souplesse bienvenue en A2. Notre moto d’essai était équipée d’un silencieux Arrow en option qui régale l’oreille en plus.

Finitions de qualité

En résumé avec la Vulcain, vous ne jouez pas trop du sélecteur de vitesse et vous avez carrément l’impression d’une grande efficacité, sans trop de vibration et avec un appétit mesuré (5 l/100). Comme d’habitude chez Kawasaki, le bridage A2 se résume à une programmation du boîtier d’injection, et l’opération est évidemment totalement réversible pour retrouver les 61 ch d’origine.
Plutôt cher avec un tarif de plus de 8 000 €, le custom Kawasaki est en revanche bien finie et correctement équipée avec un compte tours analogique et un écran LCD rétro éclairé à LED Blanche, une montre, le rapport engagé, le voyant d’autonomie, et même un témoin de conduite économique. Kawasaki a pensé à tout.

L’Avis de Permis Pratique

Kawasaki a gagné son pari en offrant une moto universelle et rassurante à conduire, tout en permettant de vraies performances et un caractère moteur marqué qui a de quoi challenger une Harley Street Road par exemple. La force de la Vulcain est de s’offrir à toutes les expériences et à tous les gabarits tout en étant performante à la demande.