Les beaux jours reviennent et l’envie de rouler à moto pour le plaisir ou en scooter pour ses aspects pratiques. Valorisants, performants, les motos et scooters 125 sont désormais aussi de belles machines sécurisantes et bien équipées. Pour ce qui est de la réglementation, sachez que cette catégorie est accessible avec un permis B (auto), et dans certains cas l’obligation de suivre en plus une formation de 7 heures sans examen. En résumé avec un permis, une journée de formation, moins de 300 euros et à vous le guidon ! Vous réfléchissez aux trois-roues également, nous avons également essayé la formule, mais sans être convaincus. Enfin, les 125 sont accessibles également avec le permis moto A1 qui présente les mêmes épreuves que le permis moto A2, mais pour conduire uniquement une 125. Son unique atout est d’être accessible dès 16 ans contre 18 pour l’A2. L’intérêt de la catégorie125 reste donc essentiellement sa facilité d’accès avec un permis voiture.
Yamaha X-Max
Référence sur le segment des scooters GT depuis de nombreuses années, le Yamaha X-Max jouit d’une profonde refonte en 2018 : nouveau design de carrosserie hyper agressif, similaire à celui de ses grands frères 300 et 400 cm3, éclairage full Led, smart-key, fourche double et ou encore l’antipatinage TCS déconnectable, rien ne manque ! Le monocylindre Euro4 de 14,5 ch offre de bonnes accélérations avec un couple disponible plus tôt qu’auparavant. Maniable en ville, capable de prendre l’autoroute grâce à une vitesse de pointe de 130 km/h, le X-Max est aussi confortable et pratique. Cette quatrième génération frappe très fort, mais s’échange désormais contre 5 000 €.
Peugeot Belville
Look moderne et élégant, le Belville se distingue par une signature lumineuse avant à LED et d’un feu stop à trois griffes faisant référence aux modèles automobiles de la marque. Doté de la nouvelle motorisation Euro4 SmartMotion développant 11 ch et 10,4 Nm de couple, il délivre de belles accélérations jusqu’à 80 km/h avant de se montrer moins énergique dans les hauts régimes pour une vitesse maxi de 115 km/h. Les grands gabarits disposent d’une place conséquente pour les jambes. On apprécie le freinage ABS et la capacité d’emport capable de recevoir un casque jet avec un écran. Plus abordable que la concurrence (2 900 €), mais moins bien équipé, il suffira amplement pour les utilisateurs citadins.
Piaggio Medley
Produit au Vietnam, le Medley offre un gabarit imposant avec des lignes modernes et élancées. En termes d’équipements, il fait aussi bien qu’un GT offrant une sellerie large et confortable (toutefois assez haute : 799 mm), une boîte à gants et un coffre capable d’accueillir deux casques. Il bénéficie du fameux Stop&Start couplé au moteur I-Get de dernière génération. Discret et peu gourmand en carburant (2,7l/100 km), le bloc de 12,2 ch montre une belle dynamique dès les premiers tours et des reprises correctes pour atteindre une vitesse de 110 km/h. Il offre une maniabilité et une agilité hors pair en ville. Pour 3 400 €, le Medley demeure l’idéal sur les parcours mixtes.
Honda PCX
Huit ans après sa première apparition sur le marché et connu pour avoir été le premier scooter à inaugurer le Stop&Start, le PCX évolue en profondeur pour 2018. Une silhouette modernisée, un cadre type Duplex entièrement remanié, une capacité d’emport revue à la hausse et des pneumatiques plus larges, devraient lui assurer une tenue de route plus sécurisante. La motorisation revendique un léger gain de puissance passant à 12 ch pour un couple fixé à 11,8 Nm, de quoi procurer des performances de premier plan et une autonomie de 400 km. L’arrivée de l’ABS constitue la principale nouveauté. Des changements qui devraient lui assurer une certaine pérennité malgré un tarif de 3 000 € en hausse.
KTM Duke 125
Fortement inspirée de ses grandes sœurs Duke 390 et 690, la petite 125 affiche un look de roadster sportif très affirmé, apprécié de la jeune clientèle. Planche de bord 100 % numérique avec écran TFT, la Duke met en exergue une position de conduite à la fois détendue et sportive grâce à une assise plongeante et son guidon étroit, malgré une hauteur revue à la hausse de 20 mm. Le moteur de 15 ch distille une accélération spontanée surtout à partir de 4500 tr/min pour une vitesse de pointe de 118 km/h, soit des performances légèrement en retrait par rapport à l’ancienne génération. Le confort est moins ferme et l’ABS donne entière satisfaction. Le radoter bestial par excellence facturé 4 700 €.
Suzuki GSX-R
Cette baby Gex fait bien partie de l’ADN sportif revendiqué par la marque depuis plus de 30 ans. Sous l’habillage classique mais efficace, se cachent des attributs techniques éprouvés comme le traditionnel cadre tubulaire. Il hérite d’un monocylindre 4 soupapes dérivé des blocs 150 cm3 dont la puissance s’établit à 11 ch en 125. Il offre une plage d’utilisation intéressante où le couple arrive aux alentours des 8 000 tr/min pour une vitesse de 130 km/h. La GSX-R se veut polyvalente grâce à une position de conduite adaptée à toutes les morphologies. Une moto idéale pour les permis B désireux de s’offrir une machine dans la pure tradition sportive, et ce, malgré un tarif élevé de 4 600 €.
Honda CB125R
La CB125R vient compléter les lacunes de la gamme Honda sur le segment des roadsters. Mais elle se démarque de la concurrence par un design baptisé ‘’Neo Sports Café’’. Des courbes aguicheuses marquées par des écopes généreuses, ainsi qu’une finition soignée dans les moindres détails. La selle culmine tout de même à 816 mm, ce qui permet aux petits gabarits de poser les demi-pointes des pieds au sol. La position du buste est dynamique sans être exigeante. Le moteur issu de la CBR de 12 ch, favorise les mi-régimes, en revanche, les 5 et 6 sont plus longs pour atteindre 120 km/h. L’ABS à deux canaux procure une efficacité appréciable. Affichée à 4 500 €, elle est moins chère que ses concurrentes. Bon plan !
Honda Monkey
Moins répandu que le Dax, le Monkey effectue un retour en grâce chez nous près de 60 ans après sa première apparition, et vient en complément de la MSX. Le modèle 2018 conserve son look intemporel, mais se pare des technologies modernes. Il reprend une structure mono poutre en acier et une motorisation conforme à l’esprit originel, à savoir un monocylindre refroidi par air, placé en position horizontale développant 9,3 ch à 7 000 tr/min. Honda revendique une consommation de moins de 2 litres (à vérifier !). Grâce à son gabarit compact, il demeure l’engin idéal à emmener sur votre lieu de vacances. Le tarif n’a pas encore été communiqué, mais il pourrait avoisiner les 3 500 €, le prix pour frimer cet été.
Rieju Strada
Leader des ventes sur le marché du 50 à boîte de vitesses, Rieju propose pour 2018 un roadster utilitaire baptisé Strada. Si l’esthétique générale ne va pas bouleverser les codes du segment, elle présente une ligne affûtée et des carénages acérés. Le saute-vent brille plus par son design que par sa protection, tandis que l’assise culminant à 750 mm devrait être accessible à tous. Ici pas d’ABS, le freinage est couplé CBS. La capacité du réservoir (18 litres) pourrait lui convenir d’une belle autonomie. Côté moteur, la Strada dispose d’un bloc classique 2 soupapes à injection fiable et éprouvée. Une alternative intéressante dont l’atout majeur reste son tarif contenu de 2 500 €.
Orcal NK01
Outre l’Astor, Orcal ajoute la NK01 à sa gamme, un Scrambler néo-rétro développé en France, mais fabriqué en Chine. La finition est particulièrement soignée et l’équipement pléthorique pour la catégorie. Compte-tours analogique, pavé digital affichant les informations nécessaires à une utilisation quotidienne, tout y est ! La selle, confortable, ne parvient pas à gommer la rudesse des deux amortisseurs lorsque le bitume est irrégulier. La NK01 hérite d’un bloc issu de la CBF125 développant 10 ch à 8 500 tr/min. Le 5ème rapport, long, permet d’atteindre 110 km/h sans aucune vibration. Une moto idéale pour son rapport look/prix fixé à 2 500 €.
Kymco Visar
Remplaçante de la CK1 au passage de la norme Euro4, la Visar met en valeur un coup de crayon sportif avec une selle à double étage, un gabarit valorisant et un sabot moteur. Le feu arrière, retouché par rapport à celui de la CK1, qui au passage a perdu sa poignée pour le passager. La prise en main est évidente même pour les novices avec un guidon ni trop bas, ni trop large. On regrette que Kymco n’ait pas effectué de modifications au niveau de l’instrumentation qui paraît datée. Le monocylindre de 10,2 ch à 8 000 tr/min désormais injecté, atteint 115 km/h avec une puissance à aller chercher tout en haut des tours pour conserver de bonnes relances. Deux disques font office de freinage couplé, celui-ci se montre progressif. Vendue 2 800 €, elle s’adresse à une clientèle désireuse d’une machine peu coûteuse en entretien.
L’offre 125 est désormais large et intéressante pour ceux qui désirent faire de la moto sans repasser par la case moto-école ou recherche un engin urbain ultra pratique avec un scooter. À vous maintenant de faire votre choix dans cette sélection.