À partir de 14 ans, la question est plus ou moins au centre de toutes les conversations, surtout pour ceux qui vivent en dehors des centres urbains et des transports en commun. Avoir un scooter ou une moto - c'est-à-dire un cyclomoteur de 50 cm³ - n’a rien d’anecdotique pour les ados et leurs parents. Le budget pour une machine neuve varie de 700 à 3 000 euros, c’est donc une somme importante. Pour les jeunes, le permis AM est obligatoire, en réalité c'est une formation qui se déroule en deux jours sans examen.
Bridage des 50 cm³ : 45 km/h maxi
Tous les 50 cm³ homologués sont bridés d’origine par le constructeur pour ne pas dépasser la vitesse de 45 km/h. Sans ce bridage technique, le deux-roues n’est pas conforme, on parle alors de débridage. Cette pratique largement répandue auparavant est désormais fortement limitée, essentiellement par la volonté des professionnels du deux-roues et du législateur. Dans le détail, le bridage à 45 km/h peut apparaître contraignant pour les utilisateurs, mais il reste le meilleur garde-fou pour l’apprentissage de la conduite d’un deux-roues. En tant que parent, vérifiez bien ce point, notamment dans le cas d’un achat d’occasion. Le débridage reste toutefois assez facile, sans la moindre modification extérieure, et permet au 50 cm³ d’atteindre facilement la vitesse 60 à 70 km/h, parfois plus. Portez une attention particulière lors de l’achat, mais également sur d’éventuelles modifications du pot d’échappement par exemple. Pour vérifier le bridage, vous pouvez essayer l’engin et simplement relever sa vitesse maxi, c’est imparable. Sinon adressez-vous à un concessionnaire ou à un professionnel. Passez un contrat moral de confiance avec vos enfants sur le non-débridage dès le début du projet et avant l’achat, et ne transigez pas, sinon le risque d’accident augmente de 30 %, selon une étude du BCA pour la Fédération Française des Sociétés d’Assurances.
Équipements du pilote :
L’équipement du pilote est un aspect souvent négligé dans la catégorie des 50 cm³, pourtant, comme en moto, des équipements de qualité et adéquats limitent considérablement les risques en cas d’accident ou de petite chute.
Casque : Préférez un casque intégral (qui protège tout le visage) à un casque jet (ouvert) : les visières fumées des casques intégraux réduisent considérablement la visibilité de nuit, certains écrans sont même interdits sur route et réservés à la compétition. Un casque s’essaye pour en vérifier le confort et l’adaptation à la morphologie du visage, il est périmé après 5 ans, ce qui explique que l’année de fabrication est toujours mentionnée avec l’étiquette d’homologation.
Attention, après un choc et même si d’apparence le casque n’a pas été endommagé, il est recommandé de le remplacer car il peut présenter des microfissures préjudiciables à la qualité de sa protection.
Gants : Les gants servent à protéger les mains en cas de chute ou de glissade. La paire prévue pour le ski est donc à bannir, préférez des équipements spécifiques disponibles chez les concessionnaires moto ou cyclomoteurs. Comme les casques, les gants s’essayent à l’achat.
Blouson ou veste :
Même pour un 50 cm³, un vêtement adapté au deux-roues apporte un confort non négligeable notamment en protégeant du froid, de la pluie et des remous d’air. Un vêtement de moto apporte également une protection incomparable en cas de chute en intégrant des protections au niveau du dos ou des coudes, et en présentant une bonne résistance à l’abrasion.
Un peu de bon sens :
Si le trio casque/gants/veste est indispensable, il faut également un minium de bon sens dans le choix de sa tenue vestimentaire pour conduire un 50 cm³ en évitant absolument les chaussures légères, préférez de solides chaussures montantes et portez obligatoirement un pantalon solide. C’est une évidence…
Casque : Préférez un casque intégral (qui protège tout le visage) à un casque jet (ouvert) : les visières fumées des casques intégraux réduisent considérablement la visibilité de nuit, certains écrans sont même interdits sur route et réservés à la compétition. Un casque s’essaye pour en vérifier le confort et l’adaptation à la morphologie du visage, il est périmé après 5 ans, ce qui explique que l’année de fabrication est toujours mentionnée avec l’étiquette d’homologation.
Attention, après un choc et même si d’apparence le casque n’a pas été endommagé, il est recommandé de le remplacer car il peut présenter des microfissures préjudiciables à la qualité de sa protection.
Gants : Les gants servent à protéger les mains en cas de chute ou de glissade. La paire prévue pour le ski est donc à bannir, préférez des équipements spécifiques disponibles chez les concessionnaires moto ou cyclomoteurs. Comme les casques, les gants s’essayent à l’achat.
Blouson ou veste :
Même pour un 50 cm³, un vêtement adapté au deux-roues apporte un confort non négligeable notamment en protégeant du froid, de la pluie et des remous d’air. Un vêtement de moto apporte également une protection incomparable en cas de chute en intégrant des protections au niveau du dos ou des coudes, et en présentant une bonne résistance à l’abrasion.
Un peu de bon sens :
Si le trio casque/gants/veste est indispensable, il faut également un minium de bon sens dans le choix de sa tenue vestimentaire pour conduire un 50 cm³ en évitant absolument les chaussures légères, préférez de solides chaussures montantes et portez obligatoirement un pantalon solide. C’est une évidence…
Assurance
L’assurance est évidemment obligatoire et son tarif est comparativement élevé par rapport à l’automobile ou à la moto. La prime annuelle se situe globalement entre 100 et 150 euros. Avant la souscription du contrat, mettez obligatoirement les assureurs en concurrence, vous aurez des surprises. Comme tous les deux-roues, un 50 cm³ doit avoir sa vignette verte d’assurance collée sur le garde-boue avant.
Immatriculation obligatoire depuis 2011 !
Depuis 2004, les 50 cm³ neufs sont obligatoirement immatriculés et depuis 2011, c’est l’ensemble des 50 cm³ en circulation qui doit être immatriculé. Si vous possédez un ancien 50 cm³ « sans plaque », vous pouvez le faire immatriculer gratuitement auprès de la préfecture, mais avant renseignez-vous auprès d’un concessionnaire de la marque pour obtenir un certificat de conformité qui lui, est parfois payant. La difficulté de l’opération est de prouver la propriété de l’engin avec la facture d’achat, document bien souvent égaré.
L’immatriculation obligatoire pour les 50 cm³ a créé une situation confuse avec l’ancien panneau d’interdiction « Interdit aux véhicules non immatriculés ». Si le panneau subsiste encore localement, il interdit bien l’accès aux cyclomoteurs immatriculés.
L’immatriculation obligatoire pour les 50 cm³ a créé une situation confuse avec l’ancien panneau d’interdiction « Interdit aux véhicules non immatriculés ». Si le panneau subsiste encore localement, il interdit bien l’accès aux cyclomoteurs immatriculés.