Toutes les Royal Enfield sans exception sont accessibles avec un permis moto A2 et directement sans passer par un bridage. Pas plus de 47 ch pour tout le monde et même pour l’Interceptor 650 qui chapeaute la gamme et cultive soigneusement le patrimoine de Royal Enfield. Totalement moderne, l’Interceptor est commercialisée depuis 2018 en remettant au goût du jour en réalité son ancêtre des années 60.
En ce temps, elle est anglaise, vise le marché américain et y laissera plutôt un bon souvenir d’ailleurs, car Honda récupéra ce nom évocateur de Interceptor dans les années 80 pour ses modèles VFR notamment aux États-Unis. Depuis, Royal Enfield a périclité justement sous les assauts de l’industrie japonaise pour se résumer un temps à une production sous licence en Inde d’un modèle unique : la 350 Classic. Depuis, la marque anglaise est complètement passée sous capitaux indiens, permettant investissements, nouveaux modèles, renaissance et quelques belles surprises comme cette nouvelle Interceptor 650 commercialisée en France à 7 400 € env. Comptez 7 700 € pour notre Barcelona Blue d’essai et jusqu’à 8 000 € pour la Mark II avec son réservoir chromé et ses roues à rayons. Pour l’été 2023, son importateur propose une LOA avec 35 loyers à 68 € après un apport de 2 305 € et avant une option finale d’achat de 3 695 €, soit un total de 8 444 € sur trois ans. Comptant ou à « chrome », notre Interceptor reste compétitive surtout que pour lui trouver une concurrence il faut mettre en piste la géniale Kawasaki W800 ; géniale mais à 11 000 €.
En ce temps, elle est anglaise, vise le marché américain et y laissera plutôt un bon souvenir d’ailleurs, car Honda récupéra ce nom évocateur de Interceptor dans les années 80 pour ses modèles VFR notamment aux États-Unis. Depuis, Royal Enfield a périclité justement sous les assauts de l’industrie japonaise pour se résumer un temps à une production sous licence en Inde d’un modèle unique : la 350 Classic. Depuis, la marque anglaise est complètement passée sous capitaux indiens, permettant investissements, nouveaux modèles, renaissance et quelques belles surprises comme cette nouvelle Interceptor 650 commercialisée en France à 7 400 € env. Comptez 7 700 € pour notre Barcelona Blue d’essai et jusqu’à 8 000 € pour la Mark II avec son réservoir chromé et ses roues à rayons. Pour l’été 2023, son importateur propose une LOA avec 35 loyers à 68 € après un apport de 2 305 € et avant une option finale d’achat de 3 695 €, soit un total de 8 444 € sur trois ans. Comptant ou à « chrome », notre Interceptor reste compétitive surtout que pour lui trouver une concurrence il faut mettre en piste la géniale Kawasaki W800 ; géniale mais à 11 000 €.
Dieu qu’elle est belle !
Devant vous, l’Interceptor 650 Barcelona Blue ne laisse pas indifférent. Avec tout juste les fondamentaux d’une moto classique, elle s’offre une incroyable élégance. Sans le moindre volume ou ligne pour créer un effet de style, elle dévoile un cadre tubulaire à double berceau, des suspensions très classiques et de justes rondeurs de fonction à l’image de son réservoir. Dans le détail, ses jantes à bâtons ou ses pots mégaphone assument une sportivité désuète, pendant que le traitement de surface du moteur grenelé et noir mat ; une chic modernité. De plus près encore, la finition semble impeccable, plutôt soignée à ce niveau tarifaire et puis il y a de petits détails comme ses cocottes sur le guidon en aluminium et non en plastique et puis vous avez ses poignées travaillées et surtout ses gros leviers de frein et d’embrayage épais et très agréables à prendre en main. D’ailleurs en action, l’Interceptor offre tout de suite une expérience de conduite unique et originale avec une incroyable douceur. Aucun sélecteur de vitesse dans l’A2 n’est plus léger au pied gauche, précis et agréable que celui de cette Royal Enfield. Dans le même temps le frein avant et l’embrayage sont progressifs et rassurants pour les nouveaux motards.
Un ticket de première de classe
L’Interceptor par cette douceur est donc accessible à la non-expérience. Il faudra néanmoins prendre en compte un poids important de 217 kilos, surtout au début, et une hauteur de selle de 805 mm pour les petits gabarits. Ensuite, à vous le plaisir de cruiser avec votre Royal Enfield, le moteur bicylindre de 648 cc offre 47,5 ch, soit la puissance maxi pour le permis A2 et (beaucoup de motos A2 n’offrent pas ce maximum), mais au régime assez bas de 7 150 tr/min, le couple lui est important : 52 Nm et disponible très tôt à 5 150 tr/min. Ces caractéristiques définissent le fonctionnement de ce moteur qui se montre disponible et souple avec une sonorité à la fois différente et agréable, le refroidissement du moteur par air/huile, ou les quatre soupapes par cylindre permettant assurément ce rythme particulier. En revanche, il n’est pas question d’aller intercepter un bolide A2 énervé tout rouge avec votre Interceptor, surtout que le poids important et ses suspensions classiques biens qu’efficaces n’en font pas non plus la plus maniable des A2.
Minimaliste mais passionnante
Son truc à notre Royal c’est l’élégance et le plaisir d’une expérience de conduite pratiquement unique entre passé et présent. Nous avons bien essayé de forcer le rythme, de tirer les rapports, de freiner tard, mais "madame" à son caractère et désapprouve en perdant son agréable cohérence. Attention, vous n’avez jamais -non plus- l’impression d’être à la traîne, mais juste d’avoir un objet mécanique avec un vrai caractère, et puis il est presque confortable au moins avec des amortisseurs haut de gamme sur une architecture classique et une selle épaisse. Maintenant que nous avons été séduits, nous pouvons tout de même évoquer quelques détails à prendre en compte, pas vraiment de défaut, mais l’équipement reste réduit à sa plus simple expression sans montre, encore moins d’ordinateur de conso ou d’indicateur de rapport engagé, mais un port USB au tableau de bord et un éclairage led. Cette fonction minimalise est parfaitement cohérente pour une utilisation loisir, mais pénalise une utilisation plus régulière et quotidienne. Le freinage ABS est de série, mais c’est obligatoire, l’antipatinage, elle s’en dispense avec la large plage d’utilisation de son moteur.
L’avis de Permis Pratique
Avoir rendez-vous avec l’Interceptor 650 est plutôt très sympa, cette moto classique offre une expérience de conduite unique. Clairement dans son ADN, il y a un peu de la couronne d’Angleterre, un peu de Rolls Royce et beaucoup de plaisirs. Il y a aussi cette douceur presque unique qui lui permet de trouver sa place pour un jeune ou nouveau permis A2. Désormais sérieusement industrialisée en Inde, elle ne reprend pas non plus la mauvaise réputation de fiabilité qui a émaillé pratiquement toutes les anciennes mécaniques anglaises.
Les points forts
Ligne classique et sublime
Douceur des commandes
Sélecteur de vitesse génial
Personnalité de son moteur en A2
Rapport qualité/prix placé
Les petits défauts
Équipement minimaliste
Poids important
Aspects pratiques réduits
Ligne classique et sublime
Douceur des commandes
Sélecteur de vitesse génial
Personnalité de son moteur en A2
Rapport qualité/prix placé
Les petits défauts
Équipement minimaliste
Poids important
Aspects pratiques réduits
FICHE TECHNIQUE ROYAL ENFIELD Interceptor 650 A2 2023
2 cyl. en ligne / 648 cc / 6 rapports 47 ch à 7 150 tr/min, A2 sans bridage 52 Nm à 5 150 tr/min Hauteur de selle 805 mm / 217 kilos Réservoir de 13.7 litres