Sur l'année 2013, plus de 3,1 millions d'examens du permis de conduite ont été réalisés et au final 933 954 permis ont été délivrés, et ce dans toutes les catégories.
Pour le permis B, le taux de réussite est de 58,9 % (1 293 069 examens / 762 105 délivrances) et il montre une stabilité par rapport à 2012. Avec le nouveau permis moto, si le taux de réussite reste élevé (78,4 %) il marque néanmoins un recul de 1,72 %, alors que le nombre de permis PL marque un recul de 18,35 % et alors que son taux de réussite progresse de 3,10 %.
Pour le permis B, le taux de réussite est de 58,9 % (1 293 069 examens / 762 105 délivrances) et il montre une stabilité par rapport à 2012. Avec le nouveau permis moto, si le taux de réussite reste élevé (78,4 %) il marque néanmoins un recul de 1,72 %, alors que le nombre de permis PL marque un recul de 18,35 % et alors que son taux de réussite progresse de 3,10 %.
Inspecteurs : 43 % de leur activité seulement pour le permis auto
Le rapport du Ministère de l'Intérieur présente l'activité des IPCSR (c'est-à-dire dans le langage commun celui des inspecteurs) pour qui l'examen du permis B représente seulement 42,91 % de leur activité, les permis moto A 7,31 %, et les permis PL 6,93 %. Si l'examen du permis est bien leur principale activité, entre indisponibilités (16,33 %) et récupérations (4,08 %), voilà 20 % qui s’évanouissent dans la nature. À noter également que les autres missions (?) occupent plus de 14 % de l'activité des inspecteurs. Enfin l'examen théorique du Code de la route représente 4,60 % de leur activité.
98 jours en moyenne pour repasser son permis
La CNS quantifie clairement le délai d'attente pour repasser son permis, c'est-à-dire en cas d'échec à la première présentation (B1), le temps nécessaire pour obtenir un nouvel examen (B2). Pour l'année 2013, la moyenne nationale était de 98 jours, un nouveau record après avoir déjà affolé les compteurs en 2012 (86 jours) et en 2011 (82 jours).
Sur les premiers mois de 2014, les chiffres montrent une certaine stabilité par rapport à 2013 et ce alors que les professionnels de la formation à la conduite (auto-école) voient des inscriptions au permis moins importantes.
À noter également que cette moyenne de 98 jours montre une variation saisonnière et globalement des délais qui s'allongent en été (août 2013 : 101,4 jours) et qui se réduisent en hiver (février 2013 : 92,3 jours), une tendance qui se confirme depuis 2010.
Sur les premiers mois de 2014, les chiffres montrent une certaine stabilité par rapport à 2013 et ce alors que les professionnels de la formation à la conduite (auto-école) voient des inscriptions au permis moins importantes.
À noter également que cette moyenne de 98 jours montre une variation saisonnière et globalement des délais qui s'allongent en été (août 2013 : 101,4 jours) et qui se réduisent en hiver (février 2013 : 92,3 jours), une tendance qui se confirme depuis 2010.
Un manque de concertation locale entre auto-écoles et l'administration
Localement les CLS prennent le relais du CNS et le rapport indique un manque de dialogue entre l'administration et les auto-écoles ou plus exactement leurs représentants syndicaux. Les CLS traitent en autres des statistiques départementales et des critères d'attribution des places d'examen supplémentaires, mais ces commissions ne sont en place que dans 52 départements. En résumé, les auto-écoles devraient sans doute s'impliquer beaucoup plus localement et être mieux représentées pour défendre leurs places d'examen et donc celles des candidats.
Les propositions du CNS
Afin de réduire les délais pour obtenir un examen du permis de conduire, la CNS propose de modifier la MNA (Méthode Nationale d'Attribution... des places d'examen) par la prise en compte non plus des demandes, mais des candidats reçus ou bien encore la prise en compte des première (B1) et deuxième demande (B2) afin de réduire le délai pour repasser l'examen du permis. Cette proposition permettrait également aux candidats d'avoir enfin la possibilité de changer d'auto-école après un premier échec, ce qui est quasi-impossible aujourd'hui.
Des conseils pour les candidats
En l'état actuel de la situation et en attendant des petites modifications, le guide de survie pour le candidat reste simple, faire le bon choix d'auto-école, être motivé et préférer faire son apprentissage en hiver pour pouvoir passer son permis au printemps, car c'est une évidence, mais si les délais pour obtenir un deuxième examen en juillet et en août sont plus longs, c'est aussi et surtout car les inspecteurs sont en vacances.
Pour l'administration, ce n'est pas à elle de coller aux demandes, mais l'inverse, arrogance bien française, car préparer et passer son permis en été est finalement plutôt très logique pour les jeunes et les étudiants. Afin de raccourcir le délai de la formation et dans un but d'efficacité pédagogique, il est conseillé également de commencer l'apprentissage du code et de la conduite en même temps, donc de se consacrer pleinement à la formation, ce qui est plus facilement réalisable sur les périodes de vacances.
Pour l'administration, ce n'est pas à elle de coller aux demandes, mais l'inverse, arrogance bien française, car préparer et passer son permis en été est finalement plutôt très logique pour les jeunes et les étudiants. Afin de raccourcir le délai de la formation et dans un but d'efficacité pédagogique, il est conseillé également de commencer l'apprentissage du code et de la conduite en même temps, donc de se consacrer pleinement à la formation, ce qui est plus facilement réalisable sur les périodes de vacances.