De manière générale, veillez à être dynamique au volant – sans trop d’excès bien entendu – l’inspecteur se sentira plus en sécurité.
N’oubliez pas d’allumer vos feux selon les circonstances météorologiques et sous les tunnels.
En général, le fait que l’inspecteur intervienne sur les commandes est mauvais signe. Toutefois, il arrive également selon les circonstances que cela ne soit pas dramatique.
Quoi qu’il arrive, rester combatif et garder son sang-froid sera apprécié. Il arrive fréquemment que certains candidats, déstabilisés par une remarque de l’inspecteur ou par une de leurs propres erreurs, pensent à tort qu’ils seront ajournés. C’est généralement l’attitude et les erreurs qui suivent cette interprétation qui font ajourner le candidat.
Ne restez pas obnubilé par un modèle de véhicule en particulier. Si vous savez conduire, il n’y a pas de raison que vous ratiez votre examen parce que vous ne conduisez pas votre marque de voiture préférée ce jour-là. Néanmoins, si pour une quelconque raison vous devez passer votre examen avec un modèle différent du modèle auquel vous êtes habitué, essayez de le savoir à l’avance afin de prévoir un petit nombre d’heures d’adaptation pour la conduite et pour les questions de vérifications du véhicule.
N’oubliez pas d’allumer vos feux selon les circonstances météorologiques et sous les tunnels.
En général, le fait que l’inspecteur intervienne sur les commandes est mauvais signe. Toutefois, il arrive également selon les circonstances que cela ne soit pas dramatique.
Quoi qu’il arrive, rester combatif et garder son sang-froid sera apprécié. Il arrive fréquemment que certains candidats, déstabilisés par une remarque de l’inspecteur ou par une de leurs propres erreurs, pensent à tort qu’ils seront ajournés. C’est généralement l’attitude et les erreurs qui suivent cette interprétation qui font ajourner le candidat.
Ne restez pas obnubilé par un modèle de véhicule en particulier. Si vous savez conduire, il n’y a pas de raison que vous ratiez votre examen parce que vous ne conduisez pas votre marque de voiture préférée ce jour-là. Néanmoins, si pour une quelconque raison vous devez passer votre examen avec un modèle différent du modèle auquel vous êtes habitué, essayez de le savoir à l’avance afin de prévoir un petit nombre d’heures d’adaptation pour la conduite et pour les questions de vérifications du véhicule.
La relation avec l'inspecteur
Les inspecteurs peuvent être très différents les uns des autres. Vous pouvez tout à fait tomber sur quelqu’un de froid qui aura la remarque sèche facile. Surtout, ne vous laissez pas déstabiliser. Certains inspecteurs, même si cela est rare, testent votre sang-froid et vérifient que vous ne vous laissez justement pas déstabiliser facilement.
Il arrive aussi que vous ayez à faire à un inspecteur chaleureux et volubile. Certains discutent volontiers avec votre moniteur, parfois presque sans discontinuer. Si bien que vous pourriez presque croire que l’on ne s’occupe plus de vous. Terrible erreur ! À la moindre faute, l’inspecteur la remarquera, même si vous pensez qu’il a la tête ailleurs. Ne vous laissez là encore pas déconcentrer par le fil de la discussion et n’y prenez surtout pas part.
Il arrive aussi que vous ayez à faire à un inspecteur chaleureux et volubile. Certains discutent volontiers avec votre moniteur, parfois presque sans discontinuer. Si bien que vous pourriez presque croire que l’on ne s’occupe plus de vous. Terrible erreur ! À la moindre faute, l’inspecteur la remarquera, même si vous pensez qu’il a la tête ailleurs. Ne vous laissez là encore pas déconcentrer par le fil de la discussion et n’y prenez surtout pas part.
De la concentration
Pensez simplement à votre conduite, montrez que vous savez faire, et restez concentré, et ce, jusqu’à la toute fin de l’épreuve. Ne vous relâchez surtout pas lorsque vous voyez que vous êtes sur le chemin du retour et que vous allez bientôt arriver : le fait de vouloir vous presser et l’enthousiasme d’en finir enfin avec l’épreuve peut s’avérer fatal.
Comme vous serez normalement irréprochable sur votre façon de maîtriser le véhicule – ce que l’on appelle la mécanique du véhicule – les principaux points sur lesquels vous devrez vous concentrer pendant l’épreuve concernent votre environnement de conduite.
Comme vous serez normalement irréprochable sur votre façon de maîtriser le véhicule – ce que l’on appelle la mécanique du véhicule – les principaux points sur lesquels vous devrez vous concentrer pendant l’épreuve concernent votre environnement de conduite.
1 – Les contrôles
L’inspecteur vérifiera avant tout que vous mettez tout en œuvre pour assurer votre sécurité et celle des autres. Pensez aux éventuels motos ou vélos qui peuvent jalonner votre route et s’engouffrer dans votre angle mort sans que vous vous en aperceviez, et restez vigilant. Contrôlez :
rétros intérieurs et latéraux régulièrement (une ligne droite ne dispense surtout pas d’effectuer les contrôles), et rétros latéraux avant d’actionner un clignotant ; rétro intérieur avant de ralentir ; angles morts en tournant la tête avant d’opérer tout changement de direction : virage à droite ou à gauche, rond point, insertion sur l’autoroute ou le périphérique, flèches de rabattement, départ d’un stationnement, rencontre d’une voie d’insertion à droite sur une autoroute ou sur le périphérique, ou manœuvre quelle qu’elle soit. Attention : lorsque l’inspecteur vous demande de tourner à la prochaine intersection, veillez surtout à avoir le bon réflexe en regardant d’abord votre rétroviseur latéral correspondant avant d’actionner votre clignotant....Et regardez également l’angle mort avant de tourner votre volant.
rétros intérieurs et latéraux régulièrement (une ligne droite ne dispense surtout pas d’effectuer les contrôles), et rétros latéraux avant d’actionner un clignotant ; rétro intérieur avant de ralentir ; angles morts en tournant la tête avant d’opérer tout changement de direction : virage à droite ou à gauche, rond point, insertion sur l’autoroute ou le périphérique, flèches de rabattement, départ d’un stationnement, rencontre d’une voie d’insertion à droite sur une autoroute ou sur le périphérique, ou manœuvre quelle qu’elle soit. Attention : lorsque l’inspecteur vous demande de tourner à la prochaine intersection, veillez surtout à avoir le bon réflexe en regardant d’abord votre rétroviseur latéral correspondant avant d’actionner votre clignotant....Et regardez également l’angle mort avant de tourner votre volant.
2 – La vitesse
Votre inspecteur sera inflexible là-dessus. Il est si vite arrivé de rater un panneau qui limite la vitesse à 30 km/h quand les conditions ont l’air requises pour rouler à 50… Soyez intraitable aussi sur les sorties d’autoroute ou la vitesse doit être ralentie rapidement au bon rapport de vitesse (attention, ne ralentissez pas pour autant tant que vous n’êtes pas sur la voie de décélération !).
Veillez également à être vigilant sur une belle ligne droite : ne soyez pas tenté de rouler à plus de 50 km/h en agglomération, même si vous vous faites dépasser par d’autres automobilistes pressés, il est bien connu que bon nombre d’entre eux détestent se retrouver « coincés » derrière une voiture auto-école. Dans la mesure du possible, essayez d’être tout à fait synchronisé avec les panneaux : commencez à ralentir à la vue d’un panneau 30 pour arriver à 30 km/h à hauteur du panneau…
N’oubliez pas qu’en tant qu’apprenti conducteur, vous serez soumis à l’examen aux vitesses suivantes :
- 80 km/h au lieu de 90 km/h sur les routes hors agglomération à double sens sans terre plein central,
- 100 km/h au lieu de 110 km/h sur les routes hors agglomérations à double sens avec terre plein central, et sur les voies d’autoroutes limitées à 110 km/h,
- 110 km/h au lieu de 130 km/h sur les voies d’autoroutes limitées à 130 km/h si les conditions de météo sont bonnes.
Bien évidemment, les autres indications de vitesses maximales autorisées sont à respecter à la lettre : 10 km/h, 30 km/h, 50 km/h, etc.
Attention : si d’ordinaire la première vitesse sert uniquement à démarrer pour enclencher rapidement la deuxième vitesse, il arrive que l’on se serve de la première vitesse pour rouler. Veillez donc à rétrograder en première dite « roulante » ou « synchro » lorsque :
vous vous préparez à entrer dans un parking, vous circulez dans un parking, la direction vers laquelle vous vous engagez est trop étroite ou présente un manque de visibilité.
Veillez également à être vigilant sur une belle ligne droite : ne soyez pas tenté de rouler à plus de 50 km/h en agglomération, même si vous vous faites dépasser par d’autres automobilistes pressés, il est bien connu que bon nombre d’entre eux détestent se retrouver « coincés » derrière une voiture auto-école. Dans la mesure du possible, essayez d’être tout à fait synchronisé avec les panneaux : commencez à ralentir à la vue d’un panneau 30 pour arriver à 30 km/h à hauteur du panneau…
N’oubliez pas qu’en tant qu’apprenti conducteur, vous serez soumis à l’examen aux vitesses suivantes :
- 80 km/h au lieu de 90 km/h sur les routes hors agglomération à double sens sans terre plein central,
- 100 km/h au lieu de 110 km/h sur les routes hors agglomérations à double sens avec terre plein central, et sur les voies d’autoroutes limitées à 110 km/h,
- 110 km/h au lieu de 130 km/h sur les voies d’autoroutes limitées à 130 km/h si les conditions de météo sont bonnes.
Bien évidemment, les autres indications de vitesses maximales autorisées sont à respecter à la lettre : 10 km/h, 30 km/h, 50 km/h, etc.
Attention : si d’ordinaire la première vitesse sert uniquement à démarrer pour enclencher rapidement la deuxième vitesse, il arrive que l’on se serve de la première vitesse pour rouler. Veillez donc à rétrograder en première dite « roulante » ou « synchro » lorsque :
vous vous préparez à entrer dans un parking, vous circulez dans un parking, la direction vers laquelle vous vous engagez est trop étroite ou présente un manque de visibilité.
3 – Les priorités
- à droite pour certains carrefours et certains ronds-points :
Même si vous connaissez le parcours, montrez à l’inspecteur que vous êtes vigilant en ralentissant lorsque vous arrivez à une intersection, à moins qu’il soit très clair que vous êtes prioritaire à l’avance (marquage en ligne continue indiquant un Stop, panneau Stop très visible, panneau de route prioritaire rencontré précédemment sur votre route…)
Certains ronds-points fonctionnent encore sur le principe de la priorité à droite. Il vous faut alors systématiquement laisser la priorité à tout véhicule arrivant par la droite, et ce, même si vous êtes déjà engagé sur le rond-point.
- à gauche sur la plupart des ronds-points dits giratoires :
À l’approche du rond-point, veillez à rétrograder en seconde, et observez rapidement votre environnement. Comme la priorité est donnée aux véhicules circulant déjà sur le giratoire, laissez-les impérativement passer, de même que tout véhicule qui serait en vue sur une des routes se situant à votre gauche ! Enfin, n’oubliez pas de repartir de façon énergique dès que vous avez le champ libre.
- priorité piétons :
Il vous faut ralentir, voire vous arrêter suivant la proximité de votre véhicule avec un éventuel piéton. Faites bien attention aux passages pour piétons, mais aussi à ce qu’il se passe sur les trottoirs. Vous pourrez ainsi déceler un comportement à risque avec des enfants, ou des personnes ayant une trajectoire aléatoire et pouvant débouler en dehors des endroits qui leur sont réservés.
Attention : au niveau de certains passages pour piétons, il est possible qu’un véhicule de grand gabarit stationné, comme un camion, cache un piéton qui s’apprête à traverser. N’hésitez pas à ralentir lorsque vous arrivez devant une telle configuration.
Même si vous connaissez le parcours, montrez à l’inspecteur que vous êtes vigilant en ralentissant lorsque vous arrivez à une intersection, à moins qu’il soit très clair que vous êtes prioritaire à l’avance (marquage en ligne continue indiquant un Stop, panneau Stop très visible, panneau de route prioritaire rencontré précédemment sur votre route…)
Certains ronds-points fonctionnent encore sur le principe de la priorité à droite. Il vous faut alors systématiquement laisser la priorité à tout véhicule arrivant par la droite, et ce, même si vous êtes déjà engagé sur le rond-point.
- à gauche sur la plupart des ronds-points dits giratoires :
À l’approche du rond-point, veillez à rétrograder en seconde, et observez rapidement votre environnement. Comme la priorité est donnée aux véhicules circulant déjà sur le giratoire, laissez-les impérativement passer, de même que tout véhicule qui serait en vue sur une des routes se situant à votre gauche ! Enfin, n’oubliez pas de repartir de façon énergique dès que vous avez le champ libre.
- priorité piétons :
Il vous faut ralentir, voire vous arrêter suivant la proximité de votre véhicule avec un éventuel piéton. Faites bien attention aux passages pour piétons, mais aussi à ce qu’il se passe sur les trottoirs. Vous pourrez ainsi déceler un comportement à risque avec des enfants, ou des personnes ayant une trajectoire aléatoire et pouvant débouler en dehors des endroits qui leur sont réservés.
Attention : au niveau de certains passages pour piétons, il est possible qu’un véhicule de grand gabarit stationné, comme un camion, cache un piéton qui s’apprête à traverser. N’hésitez pas à ralentir lorsque vous arrivez devant une telle configuration.
4 – Le placement
Certains aménagements comportent énormément d’informations quant au marquage au sol, en particulier dans les grandes agglomérations. Veillez à les repérer à l’avance pour ne pas vous laisser surprendre. Écoutez attentivement les directives de votre inspecteur pour rechercher immédiatement comment vous placer et où vous diriger. Une vitesse modérée vous permettra d’appréhender sereinement les indices pour vous placer correctement, notamment lorsque plusieurs files de circulation s’offrent à vous.
5 – Les manœuvres
Inutile de vous stresser à outrance pour les manœuvres. On ne vous en voudra pas si vous vous y reprenez en plusieurs fois. L’essentiel est de réaliser la manœuvre en assurant la sécurité à bord (clignotant au plus tôt avant la manœuvre, contrôles derrière et autour du véhicule) en ayant des gestes assurés, et en finissant par effectuer la manœuvre correctement.
Le stationnement est jugé correct dès lors que les conditions suivantes sont
réunies :
- l’ensemble du véhicule est à l’intérieur de l’emplacement, garé le plus droit possible – mais là encore, on ne vous en voudra pas si vous êtes légèrement de biais du moment que votre véhicule ne dépasse pas les limites du marquage ;
- les distances de sécurité sont respectées latéralement pour les rangements en batailles ou en épis (en général, on doit pouvoir ouvrir la portière des deux côtés sans être gêné) ; et devant et derrière pour un rangement en créneau (veillez à laisser un espace suffisant entre votre voiture et celle de devant, de façon à pouvoir lire sans problème la plaque d’immatriculation de cette dernière) ;
- le véhicule n’est pas monté sur un trottoir ;
- les roues sont droites.
À la fin de la manœuvre, n’oubliez pas de mettre la voiture au point mort et d’enclencher le frein à main.
Astuce :
Si vous devez effectuer un rangement en épis en marche avant à côté d’un véhicule, privilégiez une place où :
il reste une place vide à votre gauche lorsqu’il s’agit de rangements en épis à gauche de la chaussée ; il reste une place vide à votre droite lorsqu’il s’agit de rangements en épis à droite de la chaussée. De cette façon, vous aurez une meilleure visibilité au moment de repartir en marche arrière.
Le stationnement est jugé correct dès lors que les conditions suivantes sont
réunies :
- l’ensemble du véhicule est à l’intérieur de l’emplacement, garé le plus droit possible – mais là encore, on ne vous en voudra pas si vous êtes légèrement de biais du moment que votre véhicule ne dépasse pas les limites du marquage ;
- les distances de sécurité sont respectées latéralement pour les rangements en batailles ou en épis (en général, on doit pouvoir ouvrir la portière des deux côtés sans être gêné) ; et devant et derrière pour un rangement en créneau (veillez à laisser un espace suffisant entre votre voiture et celle de devant, de façon à pouvoir lire sans problème la plaque d’immatriculation de cette dernière) ;
- le véhicule n’est pas monté sur un trottoir ;
- les roues sont droites.
À la fin de la manœuvre, n’oubliez pas de mettre la voiture au point mort et d’enclencher le frein à main.
Astuce :
Si vous devez effectuer un rangement en épis en marche avant à côté d’un véhicule, privilégiez une place où :
il reste une place vide à votre gauche lorsqu’il s’agit de rangements en épis à gauche de la chaussée ; il reste une place vide à votre droite lorsqu’il s’agit de rangements en épis à droite de la chaussée. De cette façon, vous aurez une meilleure visibilité au moment de repartir en marche arrière.
Nina Belile est l'auteure de ce sujet, ainsi que du livre Permis de galérer.
Le passage du permis B (auto), elle le connaît mieux que quiconque pour l'avoir obtenu en 2011 à l'âge de 30 ans, après un très long chemin semé d’embûches en tous genres.
Dix moniteurs différents, pas moins 118 heures de conduite, 6 000 € et la réussite en tant que candidat libre, au total son permis de conduire lui est revenu en termes de temps au passage d'un BTS (2 ans).
Si elle dénonce les failles du système d'apprentissage de la conduite en France dans son ouvrage, Nina Belile a également la volonté de faire partager sa longue expérience et ses conseils aux autres candidats dans les colonnes de Permis Pratique comme journaliste.
Retrouvez aussi Nina Belile sur le site web dédié à son livre : Permis de galérer