La dénomination de pneus « hiver » englobe en réalité plusieurs types de pneus. Le marquage M+S pour Mud and Snow est le plus connu et le plus répandu. Mais depuis 2009, le marquage 3PMSF a fait son apparition. Ce logo (3 Pics Mountain Snow Flake) - montagne à trois pics avec un flocon de neige en français - indique un pneu « severe snow » et peut compléter le logo M+S.
La différence fondamentale entre ces deux dénominations concerne l’homologation.
La dénomination M+S est purement déclarative, il n’y a aucun test de validation pour le pneu, alors que le marquage 3PMSF fait l’objet d’une homologation à partir de tests réels et normés (Reg N°661/2009 UE), et détermine ainsi un pneu réellement conçu pour rouler sur la neige.
Le marquage M+S reste donc celui du pneu hiver offrant d’excellentes performances en usage routier par basses températures (en dessous de +4°), mais sans garantie d’efficacité sur une route enneigée.
La différence fondamentale entre ces deux dénominations concerne l’homologation.
La dénomination M+S est purement déclarative, il n’y a aucun test de validation pour le pneu, alors que le marquage 3PMSF fait l’objet d’une homologation à partir de tests réels et normés (Reg N°661/2009 UE), et détermine ainsi un pneu réellement conçu pour rouler sur la neige.
Le marquage M+S reste donc celui du pneu hiver offrant d’excellentes performances en usage routier par basses températures (en dessous de +4°), mais sans garantie d’efficacité sur une route enneigée.
Une réglementation spécifique pour l’hiver en matière de pneumatique ?
L’association TNPF (Travaux de Normalisation des Pneumatiques pour la France), qui regroupe les principaux manufacturiers mondiaux : Bridgestone, Continental, Goodyear Dunlop, Kléber, Michelin et Pirelli, a formulé en 2011 une proposition visant à rendre obligatoire le montage de pneus hiver pour la mauvaise saison.
Les manufacturiers, qui ont tout intérêt à voir cette mesure adoptée afin de vendre à tout le monde un jeu de pneu hiver, rappellent que les conditions hivernales débutent en-dessous d’un air ambiant à 7°, niveau qui incorpore une large marge, car techniquement ce niveau se situe en réalité à 3 à 4°.
A cette température, les caractéristiques des pneumatiques et de leurs mélanges de gomme imposent des spécificités.
Dans le détail de sa proposition, le TNPF suggère de suivre les changements horaires afin d’identifier chaque période en France - Le passage à l’heure d’hiver ou à l’heure d’été - pour le montage des pneus correspondants.
Evidemment cette proposition est peut-être un peu trop contraignante et aboutirait finalement à faire rouler la majeure partie des automobilistes français en pneus hiver toute l’année, car la proposition ne suggère pas réellement d’obligation de rouler en pneu été à la belle saison.
Néanmoins, rouler l’hiver quand les conditions de circulation sont difficiles avec de vrais pneumatiques parfaitement adaptés est une évidence en matière de sécurité. C’est également un moyen de réduire les coûts de traitement des routes (salage) pour la collectivité.
Les manufacturiers, qui ont tout intérêt à voir cette mesure adoptée afin de vendre à tout le monde un jeu de pneu hiver, rappellent que les conditions hivernales débutent en-dessous d’un air ambiant à 7°, niveau qui incorpore une large marge, car techniquement ce niveau se situe en réalité à 3 à 4°.
A cette température, les caractéristiques des pneumatiques et de leurs mélanges de gomme imposent des spécificités.
Dans le détail de sa proposition, le TNPF suggère de suivre les changements horaires afin d’identifier chaque période en France - Le passage à l’heure d’hiver ou à l’heure d’été - pour le montage des pneus correspondants.
Evidemment cette proposition est peut-être un peu trop contraignante et aboutirait finalement à faire rouler la majeure partie des automobilistes français en pneus hiver toute l’année, car la proposition ne suggère pas réellement d’obligation de rouler en pneu été à la belle saison.
Néanmoins, rouler l’hiver quand les conditions de circulation sont difficiles avec de vrais pneumatiques parfaitement adaptés est une évidence en matière de sécurité. C’est également un moyen de réduire les coûts de traitement des routes (salage) pour la collectivité.