Toutes les nouvelles épreuves du permis moto 2013


L'examen du permis moto est complètement réformé depuis le 19 janvier 2013, notamment les épreuves sur plateau. Ces épreuves sont identiques pour toutes les catégories A1 (125), A2, A et automatique. Elles apparaissent bien différentes de celles pratiquées en 2012. Voici donc toutes les informations extraites des Arrêtés du 23 avril 2012 et du 10 janvier 2013.


Tout d'abord les dimensions du plateau restent identiques (130 x 6 mètres) il n'y a donc pas eu besoin de créer de nouveau lieu, mais simplement aménager très légèrement les plateaux existants. La durée de l’examen plateau est fixée à 15 minutes par candidat.


Retrouvez toutes les vidéos des nouveaux parcours lents et rapides du permis moto 2013 ici !


5 épreuves : 4 pratiques et une orale

Dans les grandes lignes, le permis moto 2013 se compose désormais de 4 épreuves pratiques avec deux parcours possibles (droite et gauche) et une interrogation orale, soit un total de 5 épreuves.

 

Déplacement sans l'aide du moteur 1 Droite

Déplacement sans l'aide du moteur 2 Gauche

L'expert (c'est à dire l'inspecteur) désigne par tirage au sort le parcours que le candidat doit effectuer.

Après l'épreuve : il y a une question orale.

 

Déplacement à allure réduite 1 Droite

Déplacement à allure réduite 2 Gauche

L'expert (l'inspecteur) désigne par tirage au sort le parcours que le candidat doit effectuer.

 

Maîtrise à allure plus élevée : Freinage 1 ½ tour Droite

Maîtrise à allure plus élevée : Freinage 2 ½ tour Gauche

L'expert (l'inspecteur) désigne par tirage au sort le parcours que le candidat doit effectuer.

 

Maîtrise à allure plus élevée : Évitement 1 ½ tour Gauche

Maîtrise à allure plus élevée : Évitement 2 ½ tour Droite

L'expert (l'inspecteur) désigne par tirage au sort le parcours que le candidat doit effectuer.


Déplacement sans l'aide du moteur

Cette épreuve à pied, moteur coupé, évolue et s'est très largement simplifiée . Elle consiste à réaliser un virage et à passer à travers une porte en poussant le deux-roues, puis à effectuer la même manœuvre en marche arrière. Une manœuvre de repositionnement est tolérée en arrière.


Cette manœuvre sans moteur n'est pas éliminatoire et un seul essai est autorisé, mais elle est largement simplifiée par rapport à la procédure en 2012 qui imposait slalom et demi-tour par exemple.


Cette épreuve a également vocation à vérifier que le candidat est apte à effectuer les vérifications courantes de sécurité, elle est donc complétée par une interrogation orale simple sur un sujet de vérification technique pour chacun de ces trois thèmes :

 

Les commandes (direction, commande de frein, d'embrayage ….)

Les éléments techniques (huile moteur, tension de chaîne, suspensions...)

l'éclairage et les accessoires de sécurité (éclairage avant, clignotants, rétroviseurs...)

 


Déplacement à allure réduite

L'épreuve du déplacement à allure réduite remplace le parcours lent et s'en distingue beaucoup. L’exercice a désormais plusieurs objectifs et notamment de démontrer que le candidat est capable de :
 

s'arrêter et démarrer en tournant (nouveau)

maîtriser le gabarit de sa motocyclette

diriger sa vision et adopter une bonne position

manipuler avec aisance l'embrayage, l'accélérateur, le guidon et les freins (nouveau)

Conserver son aptitude avec un passager


L'épreuve à allure réduite introduit l'utilisation du patinage de l'embrayage conjointement à l'utilisation des freins, l'évolution sur le ralenti moteur n'est donc plus autorisée.

L'autre nouveauté est l'arrêt, et donc le redémarrage, à effectuer deux fois en tout sur le parcours, premièrement pendant le demi-tour et deuxièmement sur le retour avant la porte d'évitement pour prendre un passager jusqu'à la fin du parcours.


En combinant l'ensemble des manœuvres, le parcours à allure réduite est, semble t-il, plus difficile à réaliser notamment par les petits gabarits et les filles, mais correspond aux pratiques réelles de la circulation urbaine.

Les parcours 1 et 2 sont identiques mais simplement miroirs, ils se distinguent simplement par le sens de circulation (1 : demi-tour à droite et 2 : demi-tour à gauche). L'inspecteur peut utiliser un chronomètre, mais ce n'est pas une obligation, Dans ce cas, il doit préciser au candidat la durée minimale à respecter.

Cette épreuve est éliminatoire, notamment en cas de chute, mais le candidat dispose de deux essais. Le parcours correctement réalisé donne la note A, une erreur (pied à terre, plot ou piquet déplacé) donne la note B.

La note C est éliminatoire (deux erreurs, erreur de parcours et chute)


Maîtrise à allure plus élevée : Freinage et évitement

Le fameux plateau rapide et son chrono juge de paix tire sa révérence au profit de la maîtrise à allure plus élevée, avec l'arrivée du radar pour contrôler la vitesse du deux-roues. Le candidat effectue successivement les épreuves de freinage et d'évitement, l'objectif de ces deux épreuves étant de s'assurer que le candidat maîtrise à une vitesse d'au moins 50 kilomètres/heures :
 
le freinage la manœuvre d'évitement la technique du contre-braquage


 Les parcours des deux épreuves (freinage et évitement) sont simplifiés


Les parcours de freinage

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départ, accélération, montée des 3 premiers rapports demi-tour autour d’un plot central dans la limite des 6 mètres retour en ligne droite, montée des 3 ou 4 premiers rapports au bout de la ligne droite, vitesse minimale imposée d’au moins 50 km/h freinage avec arrêt avant la ligne C5 (15,75 m) sur une piste sèche et C4 (19,65 m) sur une piste humide

Les parcours d'évitement :

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La manœuvre d'évitement correspond à un déport d'un mètre sur une distance de six mètres à 50 km/h.

 


départ, accélération, montée des 3 premiers rapports slalom en 3ème à une vitesse minimale de 40 km/h (mesurée au 2e plot) demi-tour autour d’un plot central dans la limite des 6 mètres retour en ligne droite (sans slalom), sur le 3ème ou 4ème rapport au bout de la ligne droite, vitesse minimale imposée d’au moins 50 km/h évitement à effectuer sur le 3ème rapport freinage avec arrêt de précision entre quatre plots (Afin de réduire le risque de chute à la sortie de l’évitement à l’allure normale.)

La grande nouveauté est donc le radar, si le modèle précis n'est pas encore arrêté, nous savons qu'une marge d'erreur de 5 km/h est systématiquement ajoutée en suivant cet exemple : mesure du radar 46 km/h, vitesse retenue 51 km/h. A noter aussi que si le radar ne fonctionne pas, l'examen ne peut avoir lieu, de même en cas défaillance pendant la mesure de l'épreuve, celle ci est purement annulée. Un nouvel essai est organisé par la suite.

Cette épreuve est éliminatoire, notamment en cas de chute, mais le candidat dispose de deux essais.

Le parcours correctement réalisé donne la note A, une erreur (pied à terre, plot ou piquet déplacé) donne la note B.

La note C est éliminatoire (deux erreurs, erreur de parcours et chute)


L'interrogation orale : simplifiée et plus sérieuse

L'interrogation orale est accessible après les épreuves pratiques et avant l'épreuve en circulation. L’exercice est globalement simplifié par une réduction du nombre de fiches tirées au sort (de 20 à 12), mais le temps de l’interrogation reste identique. L'interrogation évite aussi les questions bien souvent impertinentes de l'ancien questionnairel.

Retrouvez le contenu des 12 nouvelles interrogations orales 2013 et les éléments de réponse ici.

L'épreuve en circulation

Pour être admis à l'épreuve en circulation, il faut avoir obtenu aux tests de maniabilité, de sécurité et à l'interrogation orale (Attention, une erreur s'est glissée dans l'arrêté du 23 avril 2012 au bas de la page 3 sur ce point et dit que pour être admis aux épreuves en circulation, il faut justement avoir obtenu des notes aux épreuves hors circulation) :

 
5A
4A / 1B
3A / 2B
2A / 3B

 
L'épreuve en circulation d'une durée de 30 minutes, intègre désormais au moins 5 minutes de conduite autonome. Durant cette phase, le candidat doit suivre un itinéraire balisé par des panneaux visibles et sans instruction de l'inspecteur.

Jeudi 14 Février 2013
Christophe Harmand


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