* Ce guide d'évaluation professionnel est celui des inspecteurs du permis de conduite et des écoles de conduite, par de nombreux aspects, il est trop complexe et technique pour les candidats.
1. Le véhicule suiveur
Le véhicule suiveur n’est pas considéré comme un véhicule d’examen, il ne doit donc pas être obligatoirement équipé de doubles-commandes et de panneaux de toit portant la mention « Auto-école ».
Il doit répondre aux conditions ci-après :
- être un véhicule de série, réceptionné sous le genre voiture particulière (VP) ou camionnette (CTTE), dont le poids total autorisé en charge (PTAC) n’excède pas 3 500 kg ;
- comporter au moins quatre places assises ;
- être équipé de vitres latérales au niveau de toutes les places assises et d’une vitre arrière ;
- atteindre une vitesse suffisante permettant de suivre la moto dans des conditions normales de circulation en agglomération, sur route et autoroute.
Il doit répondre aux conditions ci-après :
- être un véhicule de série, réceptionné sous le genre voiture particulière (VP) ou camionnette (CTTE), dont le poids total autorisé en charge (PTAC) n’excède pas 3 500 kg ;
- comporter au moins quatre places assises ;
- être équipé de vitres latérales au niveau de toutes les places assises et d’une vitre arrière ;
- atteindre une vitesse suffisante permettant de suivre la moto dans des conditions normales de circulation en agglomération, sur route et autoroute.
2. Le test de la vue
Il est réalisé à chaque examen, selon la même procédure que celle prévue pour les examens de la catégorie B. La cas échéant si le test n’est pas concluant, l’expert en signale le résultat au préfet.
3. Elaboration du parcours
L’épreuve en circulation s'effectue avec un ou plusieurs candidats. La possibilité d'emmener simultanément deux ou trois candidats, voire davantage, favorise en allongeant les distances, la diversification des zones d’évaluation. Cette opportunité doit être exploitée chaque fois que le nombre de candidats le permet, et que le véhicule suiveur la rend possible.
L’épreuve pratique se déroule sur des itinéraires variés empruntant des parcours urbains, routiers et, si possible, autoroutiers ou assimilés.
L’expert s’attache, en fonction des possibilités du secteur d’examen, à placer le candidat dans le maximum de situations de conduite qu’un conducteur est susceptible de rencontrer en et hors agglomération. Il privilégie le passage successif d’une zone à l’autre et veille autant que possible à ménager une progressivité du niveau de difficulté.
Pendant le parcours, l’expert dirige le candidat au moyen de la liaison radio en s’assurant qu’il est bien compris.
L’expert utilise notamment les panneaux de signalisation.
Pendant la phase de conduite effective, le candidat est placé en situation d’autonomie pendant environ 5 minutes.
L’épreuve pratique se déroule sur des itinéraires variés empruntant des parcours urbains, routiers et, si possible, autoroutiers ou assimilés.
L’expert s’attache, en fonction des possibilités du secteur d’examen, à placer le candidat dans le maximum de situations de conduite qu’un conducteur est susceptible de rencontrer en et hors agglomération. Il privilégie le passage successif d’une zone à l’autre et veille autant que possible à ménager une progressivité du niveau de difficulté.
Pendant le parcours, l’expert dirige le candidat au moyen de la liaison radio en s’assurant qu’il est bien compris.
L’expert utilise notamment les panneaux de signalisation.
Pendant la phase de conduite effective, le candidat est placé en situation d’autonomie pendant environ 5 minutes.
Principes d’élaboration du parcours :
La phase de conduite, qui comprend la présentation de l'équipement, l'installation sur le motocycle et la situation arrêt/départ, doit avoir une durée de 35 minutes.
Le parcours doit comporter globalement un tiers de circulation en agglomération et deux tiers hors agglomération.
Le candidat doit être évalué dans des infrastructures routières et des situations de circulation suffisamment variées.
L’objectif est d’évaluer la capacité du candidat à déceler les changements de contextes de circulation et à adapter sa conduite en conséquence.
La construction du parcours ne doit pas être figée mais elle doit correspondre aux besoins d’évaluation des compétences du candidat, au fur et à mesure de leur restitution.
Il comporte une phase guidée et une phase de conduite autonome.
Phase de conduite autonome :
Cette phase est mise en oeuvre à l’initiative de l’expert et consiste à demander au candidat de suivre un itinéraire balisé par des panneaux visibles. Pendant l’exercice, qui peut être fractionné, l’expert n’indique plus les directions et laisse le candidat en situation d’autonomie pendant environ 10 minutes. (nouveauté depuis 2020)
Toutefois, en fonction des difficultés éventuelles (embouteillage, erreur de parcours, absence ponctuelle de signalisation), l'expert pourra en ajuster le déroulement. En cas de besoin, il peut alors reprendre provisoirement un guidage plus directif du candidat, ou fractionner la phase de conduite autonome.
La situation arrêt-départ en circulation :
L’expert indique au candidat qu’il va devoir effectuer un arrêt pour quitter la circulation, soit sur un emplacement de stationnement, soit sur une aire de stationnement. Il ne s’agit pas d’une manoeuvre, il ne peut être exigé de déplacer la moto sans l’aide du moteur en marche arrière ou avant. N’est pas évaluée la capacité du candidat à trouver l’emplacement adéquat. Il est interdit de demander un stationnement en double file. Afin de permettre un séquençage pertinent de l’épreuve, il est recommandé de provoquer cette situation approximativement à mi-parcours. L’arrêt lors d’un changement de candidat n’est pas pris en compte.
La phase de conduite, qui comprend la présentation de l'équipement, l'installation sur le motocycle et la situation arrêt/départ, doit avoir une durée de 35 minutes.
Le parcours doit comporter globalement un tiers de circulation en agglomération et deux tiers hors agglomération.
Le candidat doit être évalué dans des infrastructures routières et des situations de circulation suffisamment variées.
L’objectif est d’évaluer la capacité du candidat à déceler les changements de contextes de circulation et à adapter sa conduite en conséquence.
La construction du parcours ne doit pas être figée mais elle doit correspondre aux besoins d’évaluation des compétences du candidat, au fur et à mesure de leur restitution.
Il comporte une phase guidée et une phase de conduite autonome.
Phase de conduite autonome :
Cette phase est mise en oeuvre à l’initiative de l’expert et consiste à demander au candidat de suivre un itinéraire balisé par des panneaux visibles. Pendant l’exercice, qui peut être fractionné, l’expert n’indique plus les directions et laisse le candidat en situation d’autonomie pendant environ 10 minutes. (nouveauté depuis 2020)
Toutefois, en fonction des difficultés éventuelles (embouteillage, erreur de parcours, absence ponctuelle de signalisation), l'expert pourra en ajuster le déroulement. En cas de besoin, il peut alors reprendre provisoirement un guidage plus directif du candidat, ou fractionner la phase de conduite autonome.
La situation arrêt-départ en circulation :
L’expert indique au candidat qu’il va devoir effectuer un arrêt pour quitter la circulation, soit sur un emplacement de stationnement, soit sur une aire de stationnement. Il ne s’agit pas d’une manoeuvre, il ne peut être exigé de déplacer la moto sans l’aide du moteur en marche arrière ou avant. N’est pas évaluée la capacité du candidat à trouver l’emplacement adéquat. Il est interdit de demander un stationnement en double file. Afin de permettre un séquençage pertinent de l’épreuve, il est recommandé de provoquer cette situation approximativement à mi-parcours. L’arrêt lors d’un changement de candidat n’est pas pris en compte.
4. La chronologie
1. Vérification identité
2. Présentation de l’épreuve
3. Essai équipement radio
4. Epreuve
5. Bilan et transcription du résultat.
2. Présentation de l’épreuve
3. Essai équipement radio
4. Epreuve
5. Bilan et transcription du résultat.
La présentation de l’épreuve
L’expert précise aux candidats qu’ils devront démontrer leur capacité à s’insérer dans le trafic en toute sécurité, dans le respect des règles du code de la route, et en parfaite autonomie. Ils devront également être capables d’adapter leur allure aux situations rencontrées, tout en maîtrisant la trajectoire de sécurité.
Avant le départ, l'expert précise aux candidats qu’ils doivent confirmer par un hochement de tête affirmatif qu'ils ont bien compris chaque indication donnée. Les indications incomprises se traduisant par un hochement de tête négatif.
Les indications sont formulées avec précision, éventuellement à plusieurs reprises et suffisamment tôt, pour laisser le temps aux candidats de mettre en oeuvre les savoir-faire requis.
Avant le départ, l'expert précise aux candidats qu’ils doivent confirmer par un hochement de tête affirmatif qu'ils ont bien compris chaque indication donnée. Les indications incomprises se traduisant par un hochement de tête négatif.
Les indications sont formulées avec précision, éventuellement à plusieurs reprises et suffisamment tôt, pour laisser le temps aux candidats de mettre en oeuvre les savoir-faire requis.
6. L’épreuve
Elle est individuelle et se déroule sur des itinéraires variés en utilisant la procédure du véhicule suiveur.
Le candidat doit notamment :
- quitter un emplacement de stationnement, repartir après un arrêt (arrêt-départ en circulation) ;
- emprunter des routes droites, négocier des virages ;
- changer de direction, franchir des intersections, utiliser des voies d’accélération et de décélération ;
- réaliser un parcours empruntant des voies à caractère urbain, routier et/ou autoroutier ;
- dépasser et croiser des véhicules
Le candidat doit notamment :
- quitter un emplacement de stationnement, repartir après un arrêt (arrêt-départ en circulation) ;
- emprunter des routes droites, négocier des virages ;
- changer de direction, franchir des intersections, utiliser des voies d’accélération et de décélération ;
- réaliser un parcours empruntant des voies à caractère urbain, routier et/ou autoroutier ;
- dépasser et croiser des véhicules
7. L’évaluation
Elle repose sur l’analyse et le bilan des compétences du candidat.
Cette évaluation repose sur un inventaire des points tant positifs que négatifs de l'aptitude à la conduite du candidat.
Pour chaque compétence, l’expert prend en compte tant les actions bien réalisées que celles qui ne l’ont pas été. A l’exception des compétences transversales, chacune est évaluée indépendamment des autres.
Pour évaluer les actions du candidat, il sera tenu compte du contexte de réalisation et de son manque d’expérience.
Il sera également pris en compte dans l'évaluation effectuée du fait que certaines erreurs du candidat découlent de situations particulièrement complexes.
Dans les derniers instants de l'examen, il convient d'éviter que le candidat qui a largement démontré ses compétences ne soit ajourné. Un conseil ou une remarque formulée en temps voulu, peuvent faire naître la bonne réaction et confirmer les aptitudes du candidat.
Les écarts de conduite importants constatés sont signalés au candidat dans le but de lui permettre de les corriger et de déterminer le niveau réel d'acquisition de la compétence en cause.
Cette annonce doit être effectuée sur un ton neutre, de manière à ce quelle ne soit pas perçue comme une remontrance par le candidat.
Cette évaluation repose sur un inventaire des points tant positifs que négatifs de l'aptitude à la conduite du candidat.
Pour chaque compétence, l’expert prend en compte tant les actions bien réalisées que celles qui ne l’ont pas été. A l’exception des compétences transversales, chacune est évaluée indépendamment des autres.
Pour évaluer les actions du candidat, il sera tenu compte du contexte de réalisation et de son manque d’expérience.
Il sera également pris en compte dans l'évaluation effectuée du fait que certaines erreurs du candidat découlent de situations particulièrement complexes.
Dans les derniers instants de l'examen, il convient d'éviter que le candidat qui a largement démontré ses compétences ne soit ajourné. Un conseil ou une remarque formulée en temps voulu, peuvent faire naître la bonne réaction et confirmer les aptitudes du candidat.
Les écarts de conduite importants constatés sont signalés au candidat dans le but de lui permettre de les corriger et de déterminer le niveau réel d'acquisition de la compétence en cause.
Cette annonce doit être effectuée sur un ton neutre, de manière à ce quelle ne soit pas perçue comme une remontrance par le candidat.