Monstro à ces débuts, Monster maintenant ; marginale et originale en 1993, emblématique et iconique aujourd'hui, le roadster latin a acquis au fil du temps une stature en or que le tout nouveau 797 à la charge d'entretenir. L'ultime « baby » Monster (il existe un 1200) a aussi et surtout la mission pour Ducati de marquer au fer rouge les nouveaux motards, une mission sacrément difficile, il faut de tout et son contraire : de la passion mais aussi de la facilité, en bref un casse-tête d'ingénieur. Contrairement à une mauvaise rumeur qui circule depuis son lancement, le 797 est bridable pour le permis moto A2, mais aussi débridable, il est évolutif A2/A et l'opération est totalement réversible.
Bridable en A2 et débridable ensuite !
Vous pouvez donc débuter avec lui, mais vous entrez dans l'univers de la moto en première classe avec une diva qui ne se laisse pas dompter facilement. En secret, rien n'est fait pour faciliter la vie des nouveaux motards, à commencer par la selle perchée à 805 mm (une selle surbaissée -20 mm est disponible en accessoire pour 202 €) Ajoutez un rayon de braquage très grand qui complique les manœuvres à l'arrêt et menace de vous déstabiliser et vous avez une moto assez intimidante avec juste l'expérience de la moto-école. Il convient donc d'être prudent - et de le rester - surtout que l'embrayage n'est pas progressif pour un sou, les leviers dépourvus de réglage et que l'indicateur de rapport engagé manque à l'appel. Maintenant que vous êtes prévenu et que le principal problème est évacué, il faut voir le bon côté des choses, le Monster 797 est un authentique racer.
En dynamique, il ne craint personne, ultra précis, terriblement réactif, le roadster Ducati offre un pilotage quand la concurrence se contente en majorité d'une conduite. La différence est subtile, mais permet d'entrer dans l'univers de la passion, une promesse forte, presque unique dans l'univers de l'A2. À son guidon, le 797 ne pardonne pas tout, mais ne sous-estime pas les compétences de son pilote, il faut inscrire et freiner juste. La fermeté des suspensions donne les impressions d'une moto de course, le 797 est fatigant, presque éprouvant mais définitivement attachant.
En dynamique, il ne craint personne, ultra précis, terriblement réactif, le roadster Ducati offre un pilotage quand la concurrence se contente en majorité d'une conduite. La différence est subtile, mais permet d'entrer dans l'univers de la passion, une promesse forte, presque unique dans l'univers de l'A2. À son guidon, le 797 ne pardonne pas tout, mais ne sous-estime pas les compétences de son pilote, il faut inscrire et freiner juste. La fermeté des suspensions donne les impressions d'une moto de course, le 797 est fatigant, presque éprouvant mais définitivement attachant.