L'Ethylotest est obligatoire depuis le 1er juillet 2012

Imaginer que les seigneurs de la cuite au nez rouge, jeunes ou vieux, mais comparables aux responsables des accidents médiatisés, vont s’autocontrôler, c’est se mettre l’éthylotest dans l’œil. D’ailleurs avec deux grammes d’alcool dans le sang, prendre conscience de l’autocontrôle, lire la notice, souffler sans s’arrêter dans le ballon (1,3 litre env.), interpréter correctement le résultat et s’interdire de conduite est très improbable. À côté de ça, conduire c’est juste un réflexe… Donc pour les cas réellement potentiellement accidentogènes, la mesure est d’ores et déjà illusoire. La conduite sous l’empire alcoolique connaît un fort taux de récidive, de l’ordre de 20 %. En 2009 par exemple, sur 151 883 contrôles positifs 23 550 étaient des récidives.

Les forces de l’ordre ont heureusement toujours démontré une raison gardée face aux délires du législateur. Une grande tolérance sur l’application à lettre de cette mesure de communication est encore à espérer, notamment pour sanctionner l’absence de l’éthylotest à bord des voitures et des motos. En revanche point de salut pour les conducteurs sous l’empire alcoolique. Reste à savoir si cette mesure va réellement permettre d’améliorer les choses, sur le long terme il y a quelques bénéfices à en attendre, qui vivra verra !

En raison d'un "défaut d'impression de la date de validité du produit". La marque CONTRALCO procède au rappel d'un lot d'éthylotests à usage unique depuis le
2 mai 2012. Les personnes en possession de l'éthylotest peuvent ainsi lire "2011" au lieu de "2014", pouvant entraîner une infraction en cas de contrôle de police. Le lot d'éthylotests incriminé porte la référence "5FRNG_SO_QNG99" et le numéro de code barres "3 382 140 072 947".
Les personnes ayant acheté ces éthylotests sont appelées à ne pas les utiliser et à les rapporter à leur point de vente.