Précisions pour l’évaluation
Il n’y a pas de reconnaissance du parcours, celui-ci doit être appris lors de la formation. Les explications sur la façon de procéder pour réussir l’exercice ne doivent pas être indiquées au candidat.
Le parcours
- le point de départ prévu sur les fiches d’examen doit être impérativement respecté ;
- le candidat doit obligatoirement effectuer le parcours retenu, aucune erreur n’étant admise.
Les essais
- le candidat dispose de deux essais si nécessaire ;
- la réalisation d’un essai est terminé après l’arrêt de la motocyclette, candidat(e) pied(s) au sol, dans la zone d’arrêt située après l’exercice d’évitement ;
- au cours d’un essai, le fait que le candidat ne poursuive pas l’exercice et revienne au point de départ, suite à une ou plusieurs erreurs (entraînant une notation C) ne signifie pas qu’il abandonne. Chaque candidat a la faculté de terminer son parcours ou de revenir au point de départ ;
- au cours du 2ème essai, en cas de notation C obtenue lors du 1er essai, l’expert peut interrompre l’examen à l’occasion d’un arrêt, si la, ou les erreur(s), déjà réalisées, entraînent d’ores et déjà la notation C pour le 2ème essai ;
- en cas de notation B lors du 1er essai, il n’est pas procédé à un 2ème essai.
Notation :
- trois notations sont possibles : A, B ou C.
La chute :
- une chute entraîne la notation C et l’arrêt immédiat de l’examen ;
- la chute est définie par la motocyclette couchée, un point d’appui au sol, autre que les pneumatiques ;
- la chute n’est prise en compte que lors de la réalisation de l’essai, et pas entre deux essais.
Examen réalisé avec un scooter :
- le cône du couloir d’évitement doit être déplacé d’une embase vers l’intérieur comme indiquée sur la fiche ci-dessus.
Le parcours
- le point de départ prévu sur les fiches d’examen doit être impérativement respecté ;
- le candidat doit obligatoirement effectuer le parcours retenu, aucune erreur n’étant admise.
Les essais
- le candidat dispose de deux essais si nécessaire ;
- la réalisation d’un essai est terminé après l’arrêt de la motocyclette, candidat(e) pied(s) au sol, dans la zone d’arrêt située après l’exercice d’évitement ;
- au cours d’un essai, le fait que le candidat ne poursuive pas l’exercice et revienne au point de départ, suite à une ou plusieurs erreurs (entraînant une notation C) ne signifie pas qu’il abandonne. Chaque candidat a la faculté de terminer son parcours ou de revenir au point de départ ;
- au cours du 2ème essai, en cas de notation C obtenue lors du 1er essai, l’expert peut interrompre l’examen à l’occasion d’un arrêt, si la, ou les erreur(s), déjà réalisées, entraînent d’ores et déjà la notation C pour le 2ème essai ;
- en cas de notation B lors du 1er essai, il n’est pas procédé à un 2ème essai.
Notation :
- trois notations sont possibles : A, B ou C.
La chute :
- une chute entraîne la notation C et l’arrêt immédiat de l’examen ;
- la chute est définie par la motocyclette couchée, un point d’appui au sol, autre que les pneumatiques ;
- la chute n’est prise en compte que lors de la réalisation de l’essai, et pas entre deux essais.
Examen réalisé avec un scooter :
- le cône du couloir d’évitement doit être déplacé d’une embase vers l’intérieur comme indiquée sur la fiche ci-dessus.
Les zones neutralisées :
― quatre zones sont neutralisées :
- du point (1) jusqu’au franchissement par la bande de roulement arrière (point de contact au sol) de la première porte, cependant, pour ne pas allonger la durée de l’épreuve, le nombre d’essais accordés pour se repositionner est limité à un. Au-delà, le candidat ne se repositionne pas et le parcours doit être réalisé ;
- du départ en (4), jusqu’au franchissement par la bande de roulement de la roue avant (point de contact au sol) de la ligne située dans l’axe du cône (c’est-à-dire la troisième ligne rencontrée). En cas de calage, le candidat ne se
repositionnera pas. Un ou plusieurs pieds posé(s) dans cette zone, même après le franchissement par la bande de roulement de la roue avant (point de contact au sol) de la ligne, ne sera pas pris en compte ;
- de la prise du passager jusqu’au franchissement par la bande de roulement arrière (point de contact au sol) de la ligne C5 (si piste sèche) ou de la ligne C4 (si piste humide), cependant, pour ne pas allonger la durée de l’épreuve, le candidat ne se repositionne pas ;
- du départ, après la descente du passager, jusqu’au franchissement par la bande de roulement arrière de la porte « cônes », cependant, pour ne pas allonger la durée de l’épreuve, le candidat ne se repositionne pas.
Les éventuelles erreurs commises en zones neutralisées ne sont pas prises en compte lors de l’évaluation, à l’exception de la chute, qui reste éliminatoire quel qu’en soit l’endroit et la cause (exemple : chute provoquée par la montée ou la descente du passager).
Technique :
- le candidat, sauf sur le parcours de (1) en (2), s’il utilise un véhicule équipé d’un changement de vitesse manuel, reste libre quant à la méthode à employer pour faire évoluer la moto (utilisation des commandes, position du corps, du regard).
- lors des demi-tours en bout de piste, le rapport de vitesse utilisé et l’allure ne doivent pas être évalués ;
- lors de la manoeuvre de freinage d’urgence, le troisième rapport de vitesse (minimum) doit être engagé au plus tard avant le début du freinage. Dans le cas contraire, la notation B serait attribuée (*) ;
- lors de la manoeuvre de slalom à 40 km/h, le troisième rapport de vitesse (minimum) doit être engagé au plus tard avant le premier cône du slalom. Dans le cas contraire, la notation B serait attribuée (*) ;
- lors de la manoeuvre d’évitement, le troisième rapport de vitesse minimum doit être engagé au plus tard avant l’entrée dans l’évitement. Dans le cas contraire, la notation B serait attribuée (*).
Calage du moteur :
le calage du moteur n’est pas évalué en tant que tel.
― quatre zones sont neutralisées :
- du point (1) jusqu’au franchissement par la bande de roulement arrière (point de contact au sol) de la première porte, cependant, pour ne pas allonger la durée de l’épreuve, le nombre d’essais accordés pour se repositionner est limité à un. Au-delà, le candidat ne se repositionne pas et le parcours doit être réalisé ;
- du départ en (4), jusqu’au franchissement par la bande de roulement de la roue avant (point de contact au sol) de la ligne située dans l’axe du cône (c’est-à-dire la troisième ligne rencontrée). En cas de calage, le candidat ne se
repositionnera pas. Un ou plusieurs pieds posé(s) dans cette zone, même après le franchissement par la bande de roulement de la roue avant (point de contact au sol) de la ligne, ne sera pas pris en compte ;
- de la prise du passager jusqu’au franchissement par la bande de roulement arrière (point de contact au sol) de la ligne C5 (si piste sèche) ou de la ligne C4 (si piste humide), cependant, pour ne pas allonger la durée de l’épreuve, le candidat ne se repositionne pas ;
- du départ, après la descente du passager, jusqu’au franchissement par la bande de roulement arrière de la porte « cônes », cependant, pour ne pas allonger la durée de l’épreuve, le candidat ne se repositionne pas.
Les éventuelles erreurs commises en zones neutralisées ne sont pas prises en compte lors de l’évaluation, à l’exception de la chute, qui reste éliminatoire quel qu’en soit l’endroit et la cause (exemple : chute provoquée par la montée ou la descente du passager).
Technique :
- le candidat, sauf sur le parcours de (1) en (2), s’il utilise un véhicule équipé d’un changement de vitesse manuel, reste libre quant à la méthode à employer pour faire évoluer la moto (utilisation des commandes, position du corps, du regard).
- lors des demi-tours en bout de piste, le rapport de vitesse utilisé et l’allure ne doivent pas être évalués ;
- lors de la manoeuvre de freinage d’urgence, le troisième rapport de vitesse (minimum) doit être engagé au plus tard avant le début du freinage. Dans le cas contraire, la notation B serait attribuée (*) ;
- lors de la manoeuvre de slalom à 40 km/h, le troisième rapport de vitesse (minimum) doit être engagé au plus tard avant le premier cône du slalom. Dans le cas contraire, la notation B serait attribuée (*) ;
- lors de la manoeuvre d’évitement, le troisième rapport de vitesse minimum doit être engagé au plus tard avant l’entrée dans l’évitement. Dans le cas contraire, la notation B serait attribuée (*).
Calage du moteur :
le calage du moteur n’est pas évalué en tant que tel.
Évaluation du parcours de (1) en (2), pour les véhicules équipés d’un changement de vitesse manuel :
- pour évaluer la capacité du candidat à rouler au pas en actionnant l’embrayage, si nécessaire en combinaison avec l’accélérateur et/ou les freins, sur le parcours de (1) en (2), l’expert peut utiliser un chronomètre. Le chronométrage débute au franchissement par la bande de roulement arrière (point de contact au sol) de la 1ʳᵉ porte et se termine au franchissement par la bande de roulement arrière (point de contact au sol) de la porte en (2)
― pour évaluer la capacité du candidat à rouler au pas en actionnant l’embrayage, si nécessaire en combinaison avec l’accélérateur et/ou les freins, sur le parcours de (1) en (2), l’expert qui n’utilise pas de chronomètre procédera à l’évaluation dans le respect des critères suivants :
(*) Sauf véhicule équipé d’un changement de vitesses automatique
- Maîtrise de l’embrayage non acquise : notation C < 14 s.
- Maîtrise de l’embrayage en cours d’acquisition : 14 s ≤ notation B (en l’absence d’autre[s] erreur[s]) < 16 s.
- Maîtrise de l’embrayage acquise : notation A ≥ 16 s (en l’absence d’autre[s] erreur[s]).
― pour évaluer la capacité du candidat à rouler au pas en actionnant l’embrayage, si nécessaire en combinaison avec l’accélérateur et/ou les freins, sur le parcours de (1) en (2), l’expert qui n’utilise pas de chronomètre procédera à l’évaluation dans le respect des critères suivants :
- L’évaluation a lieu lors du franchissement des 3 portes situées de la porte (1) -non incluse- à la porte (2) -incluse- ;
- Le franchissement d’une porte débute au passage de la bande de roulement de la roue avant (point de contact au sol) de la porte et se termine par le passage de la bande de roulement de la roue arrière (point de contact au sol de la même porte.
- Maîtrise de l’embrayage non acquise : utilisation combinée accélérateur et embrayage (éventuellement frein[s]) lors du franchissement de moins de 2 portes : notation C.
- Maîtrise de l’embrayage en cours d’acquisition : utilisation combinée accélérateur et embrayage (éventuellement frein[s]) lors du franchissement de 2 portes : notation B (en l’absence d’autre[s] erreur[s]).
- Maîtrise de l’embrayage acquise : utilisation combinée accélérateur et embrayage (éventuellement frein[s]) lors du franchissement des 3 portes : notation A (en l’absence d’autre[s] erreur[s]).
(*) Sauf véhicule équipé d’un changement de vitesses automatique
L’arrêt :
- l’arrêt n’est autorisé que lorsqu’il est prévu, à savoir en (4), à l’issue du freinage d’urgence, lors de l’arrêt de précision pour déposer le passager et dans la zone de freinage de précision située après l’évitement ;
- l’arrêt étant progressif, et non instantané, le ou les pieds posés à cette occasion ne doivent pas être considérés comme des erreurs ;
- l’ arrêt en zone (4) : le candidat doit marquer l’arrêt, point de contact au sol de la roue avant, entre la 1ʳᵉ ligne et celle située sur l'axe médian. Les 2 lignes font partie de la zone d'arrêt ;
- le fait pour le candidat d’effectuer une marche arrière lors d'un arrêt n'entraîne pas de sanction mais une intervention immédiate de l'expert pour interrompre cette pratique. S'il l'estime nécessaire, l'expert peut demander au candidat de se replacer dans la position qu'il occupait avant d'entamer cette action.
Anticipation du freinage d’urgence :
la notation C n’est appliquée que lorsque le freinage d’urgence est déclenché sans ambiguïté possible avant la ligne C6. En effet, il ne saurait être reproché au candidat (la vitesse de retour étant de 50 km/h pour un repère [ligne C6] mesurant 10 cm de large) une anticipation de quelques centimètres.
Qualité du freinage d’urgence :
la notation B n’est appliquée que dans l’un et/ou l’autre des deux cas suivants :
- lorsque la roue arrière perd le contact au sol de façon observable, sans aucune ambiguïté possible ;
- lorsque le candidat n’adopte pas une position lui permettant de maintenir fermement son guidon.
Dans les 2 cas, le relevé de ces erreurs doit se baser sur des actions, ou non actions, clairement observables et opposables au candidat.
Le passager :
- le passager doit se tenir des deux mains, le plus près possible du conducteur, les pieds sur les repose-pieds et les genoux serrés. Toute autre attitude ne peut être acceptée. Le passager ne doit pas communiquer avec le candidat en dehors des phases de montée et de descente de la motocyclette.La notation C ne peut être appliquée à un candidat que dans le seul cas où il est incontestable que l’action du passager a permis d’éviter une notation C.
- l’arrêt n’est autorisé que lorsqu’il est prévu, à savoir en (4), à l’issue du freinage d’urgence, lors de l’arrêt de précision pour déposer le passager et dans la zone de freinage de précision située après l’évitement ;
- l’arrêt étant progressif, et non instantané, le ou les pieds posés à cette occasion ne doivent pas être considérés comme des erreurs ;
- l’ arrêt en zone (4) : le candidat doit marquer l’arrêt, point de contact au sol de la roue avant, entre la 1ʳᵉ ligne et celle située sur l'axe médian. Les 2 lignes font partie de la zone d'arrêt ;
- le fait pour le candidat d’effectuer une marche arrière lors d'un arrêt n'entraîne pas de sanction mais une intervention immédiate de l'expert pour interrompre cette pratique. S'il l'estime nécessaire, l'expert peut demander au candidat de se replacer dans la position qu'il occupait avant d'entamer cette action.
Anticipation du freinage d’urgence :
la notation C n’est appliquée que lorsque le freinage d’urgence est déclenché sans ambiguïté possible avant la ligne C6. En effet, il ne saurait être reproché au candidat (la vitesse de retour étant de 50 km/h pour un repère [ligne C6] mesurant 10 cm de large) une anticipation de quelques centimètres.
Qualité du freinage d’urgence :
la notation B n’est appliquée que dans l’un et/ou l’autre des deux cas suivants :
- lorsque la roue arrière perd le contact au sol de façon observable, sans aucune ambiguïté possible ;
- lorsque le candidat n’adopte pas une position lui permettant de maintenir fermement son guidon.
Dans les 2 cas, le relevé de ces erreurs doit se baser sur des actions, ou non actions, clairement observables et opposables au candidat.
Le passager :
- le passager doit se tenir des deux mains, le plus près possible du conducteur, les pieds sur les repose-pieds et les genoux serrés. Toute autre attitude ne peut être acceptée. Le passager ne doit pas communiquer avec le candidat en dehors des phases de montée et de descente de la motocyclette.La notation C ne peut être appliquée à un candidat que dans le seul cas où il est incontestable que l’action du passager a permis d’éviter une notation C.