Déplacement à allure réduite
L'épreuve du déplacement à allure réduite remplace le parcours lent et s'en distingue beaucoup. L’exercice a désormais plusieurs objectifs et notamment de démontrer que le candidat est capable de :
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s'arrêter et démarrer en tournant (nouveau)
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maîtriser le gabarit de sa motocyclette
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diriger sa vision et adopter une bonne position
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manipuler avec aisance l'embrayage, l'accélérateur, le guidon et les freins (nouveau)
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Conserver son aptitude avec un passager
L'épreuve à allure réduite introduit l'utilisation du patinage de l'embrayage conjointement à l'utilisation des freins, l'évolution sur le ralenti moteur n'est donc plus autorisée.
L'autre nouveauté est l'arrêt, et donc le redémarrage, à effectuer deux fois en tout sur le parcours, premièrement pendant le demi-tour et deuxièmement sur le retour avant la porte d'évitement pour prendre un passager jusqu'à la fin du parcours.
En combinant l'ensemble des manœuvres, le parcours à allure réduite est, semble t-il, plus difficile à réaliser notamment par les petits gabarits et les filles, mais correspond aux pratiques réelles de la circulation urbaine.
Les parcours 1 et 2 sont identiques mais simplement miroirs, ils se distinguent simplement par le sens de circulation (1 : demi-tour à droite et 2 : demi-tour à gauche). L'inspecteur peut utiliser un chronomètre, mais ce n'est pas une obligation, Dans ce cas, il doit préciser au candidat la durée minimale à respecter.
Cette épreuve est éliminatoire, notamment en cas de chute, mais le candidat dispose de deux essais. Le parcours correctement réalisé donne la note A, une erreur (pied à terre, plot ou piquet déplacé) donne la note B.
La note C est éliminatoire (deux erreurs, erreur de parcours et chute)